Courrier de l'UNCEVS au président de la république
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Courrier de l'UNCEVS au président de la république
UNION NATIONALE DES COLLECTIFS D’EVS
....
.........
Courriel : uncevs@yahoo.fr
Nantes, le 3 Mai 2008
Objet : Renouvellement des
Contrats aidés
A Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55 Rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
Avec accusé de réception
Monsieur le Président de la République,
Permettez moi de me présenter : je me nomme Madame Muriel Michelin , je travaille dans une école en tant qu’employée de vie scolaire (EVS) , et je suis aujourd’hui porte parole de l’UNION NATIONALE DES COLLECTIFS D’EVS.
Nous voudrions vous interpeller sur la situation actuelle des contrats aidés, mis en place par Monsieur Jean- Louis Borloo , Ministre du Travail , à l’époque , et précurseur de la loi de cohésion sociale , ayant pour objectif de réinsérer les demandeurs d’emploi de longue durée .
Vous n’ignorez pas que ces contrats aidés et particulièrement les contrats d’avenir (CAV) ont été signés pour une durée d’un an (2006/2007) renouvelés une première fois (2007/2008) , et nous sommes en attente aujourd’hui de décisions pour un deuxième renouvellement après le 30 Juin 2008.
Nous sommes donc à moins de deux mois de l’échéance finale des contrats aidés .
De fait, Monsieur le Président, les réponses arrivent massivement des Inspections Académiques, et malheureusement , ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour tout le monde et surtout différentes d’un département à l’autre.
Que d’interrogation Monsieur le Président ? Quelles directives appliquent vos Ministres respectifs ? Quels sont ces choix aléatoires qui ne sont à priori pas conformes aux textes législatifs et réglementaires et qui mettent , toute la profession d’EVS en émoi .
La communication dont notre collectif fait preuve envers toutes ces personnes (30.000 EVS) est à l’image de l’élan de désolation et d’amertume dont nous sommes destinataires.
Avez-vous idée de l’état d’esprit des EVS, depuis quelques jours ?
Laissez-moi vous en compter quelques mots : désarroi, découragement, déconsidération, déception, échec, désillusion,… et bien d’autres encore.
De fait, la fin de ces contrats est lourde de conséquences pour les uns voire totalement dramatique pour d’autres. Mais qui s’en soucie ? A notre connaissance, personne.
Nos fonctions sont unanimement reconnues par tous, directeurs/trices d’école, enseignants, élèves, parents d’élèves, association de personnes handicapées et plus encore. Ni Vous, ni vos ministres ne pouvez plus l’ignorer.
J’ai regardé attentivement vos interventions médiatiques et vous dites, très facilement d’ailleurs que vous aimez la transparence, la communication avec autrui, et les échanges avec les citoyens. Ces démarches semblent même vous séduire.
Que doit penser L’Union Nationale, lorsque le Ministre du Travail nous refuse une audience sous prétexte que le sujet ne le regarde pas !
Que devons nous penser encore, lorsque le Ministre de l’Education Nationale après deux courriers par voie recommandée, nous ignore toujours !
Il est fort ennuyeux et très regrettable que ces derniers agissent de la sorte, et heureusement que nous accueillons les enfants que nous accompagnons dans nos écoles ainsi que leurs parents avec bien plus de considération que celle dont vos ministres font preuve à notre égard.
L’Union que je représente pourrais bien évidemment vous retranscrire les ressentis très précis de chaque EVS. L’ampleur des témoignages nous amène à solliciter votre intervention pour lever l’indifférence de vos ministres voire nous accorder une audience pour nous écouter et nous apporter les réponses que nous méritons bien.
Nous n’osons croire que ce courrier ne vous fera pas réagir. Il en va de la situation de milliers de salariés précaires mais aussi de l’accompagnement de nombreux élèves en situation de handicap.
Dans cette perspective ,
Veuillez recevoir , Monsieur le Président de la République, l’expression de notre respectueuse considération.
Pour L’UNCEVS
Co : Muriel Michelin
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Courriel : uncevs@yahoo.fr
Nantes, le 3 Mai 2008
Objet : Renouvellement des
Contrats aidés
A Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55 Rue du Faubourg Saint Honoré
75008 PARIS
Avec accusé de réception
Monsieur le Président de la République,
Permettez moi de me présenter : je me nomme Madame Muriel Michelin , je travaille dans une école en tant qu’employée de vie scolaire (EVS) , et je suis aujourd’hui porte parole de l’UNION NATIONALE DES COLLECTIFS D’EVS.
Nous voudrions vous interpeller sur la situation actuelle des contrats aidés, mis en place par Monsieur Jean- Louis Borloo , Ministre du Travail , à l’époque , et précurseur de la loi de cohésion sociale , ayant pour objectif de réinsérer les demandeurs d’emploi de longue durée .
Vous n’ignorez pas que ces contrats aidés et particulièrement les contrats d’avenir (CAV) ont été signés pour une durée d’un an (2006/2007) renouvelés une première fois (2007/2008) , et nous sommes en attente aujourd’hui de décisions pour un deuxième renouvellement après le 30 Juin 2008.
Nous sommes donc à moins de deux mois de l’échéance finale des contrats aidés .
De fait, Monsieur le Président, les réponses arrivent massivement des Inspections Académiques, et malheureusement , ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour tout le monde et surtout différentes d’un département à l’autre.
Que d’interrogation Monsieur le Président ? Quelles directives appliquent vos Ministres respectifs ? Quels sont ces choix aléatoires qui ne sont à priori pas conformes aux textes législatifs et réglementaires et qui mettent , toute la profession d’EVS en émoi .
La communication dont notre collectif fait preuve envers toutes ces personnes (30.000 EVS) est à l’image de l’élan de désolation et d’amertume dont nous sommes destinataires.
Avez-vous idée de l’état d’esprit des EVS, depuis quelques jours ?
Laissez-moi vous en compter quelques mots : désarroi, découragement, déconsidération, déception, échec, désillusion,… et bien d’autres encore.
De fait, la fin de ces contrats est lourde de conséquences pour les uns voire totalement dramatique pour d’autres. Mais qui s’en soucie ? A notre connaissance, personne.
Nos fonctions sont unanimement reconnues par tous, directeurs/trices d’école, enseignants, élèves, parents d’élèves, association de personnes handicapées et plus encore. Ni Vous, ni vos ministres ne pouvez plus l’ignorer.
J’ai regardé attentivement vos interventions médiatiques et vous dites, très facilement d’ailleurs que vous aimez la transparence, la communication avec autrui, et les échanges avec les citoyens. Ces démarches semblent même vous séduire.
Que doit penser L’Union Nationale, lorsque le Ministre du Travail nous refuse une audience sous prétexte que le sujet ne le regarde pas !
Que devons nous penser encore, lorsque le Ministre de l’Education Nationale après deux courriers par voie recommandée, nous ignore toujours !
Il est fort ennuyeux et très regrettable que ces derniers agissent de la sorte, et heureusement que nous accueillons les enfants que nous accompagnons dans nos écoles ainsi que leurs parents avec bien plus de considération que celle dont vos ministres font preuve à notre égard.
L’Union que je représente pourrais bien évidemment vous retranscrire les ressentis très précis de chaque EVS. L’ampleur des témoignages nous amène à solliciter votre intervention pour lever l’indifférence de vos ministres voire nous accorder une audience pour nous écouter et nous apporter les réponses que nous méritons bien.
Nous n’osons croire que ce courrier ne vous fera pas réagir. Il en va de la situation de milliers de salariés précaires mais aussi de l’accompagnement de nombreux élèves en situation de handicap.
Dans cette perspective ,
Veuillez recevoir , Monsieur le Président de la République, l’expression de notre respectueuse considération.
Pour L’UNCEVS
Co : Muriel Michelin
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